Pour un bon fonctionnement du cerveau
L’alimentation
Le cerveau a besoin de poissons gras, de fruits et légumes colorés, de produits laitiers, d’huiles végétales, de céréales complètes et de sucres (apport maîtrisé) pour fonctionner correctement.
Attention : Une alimentation trop riche en sucres et additifs entrave la concentration et la mémoire
Le cerveau a besoin d’être irrigué pour créer des connexions entre les neurones : boire de l’eau améliore les capacités d’apprentissages. La déshydratation entrave le bon fonctionnement du cerveau.
L’activité sportive
Rester statique trop longtemps est également mauvais pour la concentration et les apprentissages.
Le fait de bouger activerait certaines zones du cerveau et augmenterait l’apport en sang dans ces zones. Cela favoriserait un meilleur sommeil, une meilleure consolidation de la mémoire. . De plus, la confiance et la relaxation que procure l’activité physique stimuleraient les habiletés intellectuelles de l’enfant. Enfin, les jeunes qui sont actifs adopteraient un meilleur comportement et développeraient un plus grand sentiment d’appartenance à leur école. Tous ces facteurs aideraient l’enfant à mieux fonctionner à l’école.
Bouger, Danser, Sortir se promener, Faire du sport, Jouer, S’amuser avec un animal, Jardiner…
Le bon stress
Le stress passe par deux phases principales :
• la production d’adrénaline : “je peux y arriver, j’ai les ressources nécessaires”. L’adrénaline booste, met en mouvement, rend plus présent et efficace, donne de l’énergie.
• la production de cortisol (hormone du stress) : le cortisol aide à calmer un état de stress en augmentant le taux de glucose dans le sang.
• Le problème intervient quand ces deux hormones sont secrétées en trop grande quantité face à une situation de stress trop importante, répétée ou qui dure longtemps.
Il est important de connaître les facteurs de stress, de manière à avoir prise sur eux, de garder seulement le bon stress (celui qui prépare à l’action)
Penser à la relaxation, les encouragements, la bienveillance, positiver, exprimer ses émotions, jouer, écoutes musicales, l’humour, respirer, sentir, regarder …
Le sommeil
Durées idéales de sommeil
• Naissance, 14h à 17h
• 3 à 5 ans, 10h à 13h
• 6 à 13 ans, 9h à 11h
• 14 à 17 ans, 8h à 10h
• Adultes, 7 à 9h
Fonctionnement : En chef d’orchestre, notre horloge biologique interne régule l’ensemble de nos rythmes
• Jour – forte luminosité
Mon œil reçoit la lumière, mes noyaux supra-chiasmatiques sont activés, de la sérotonine est stockée. Je suis éveillé.
• Nuit – faible luminosité
Mon œil reçoit une lumière faible ou pas de lumière. Mes noyaux supra-chiasmatiques sont ne sont plus actifs. La sérotonine est transformée en mélatonine. Je m’endors.
Attention, les écrans émettent une lumière bleue équivalente à la lumière du jour. Si je regarde un écran le soir (téléphone, tablette, télé) mon cerveau reçoit une information comme quoi il fait jour.
Les rôles du sommeil
1) Fonctions globales
• restauration et réparation
• croissance et développement
• production et équilibre hormonaux
• équilibre nutritionnel et pondéral
• défense immunitaire
2) Fonctions cérébrales et cognitives
• nettoyage du cerveau
• renforcement des apprentissages
Le manque de sommeil entraîne des troubles, une fatigue, une somnolence, une baisse de la vigilance qui impactent les apprentissages (baisse de l’attention et de la mémorisation).
Quelques conseils pour le sommeil
• Une exposition suffisante à la lumière extérieure la journée
• Encourager les activités de la journée qui aident un enfant à dormir la nuit : activités physiques (Attention au moins 2 à 3 heures avant le coucher), activités relaxantes, pas d’écran…
• Chambre à coucher avec environnement de sommeil sûr, calme…
• Établir une routine pour l’heure du coucher : activités apaisantes.
• Horaires du coucher et du réveil réguliers. (idem pour sieste)
La sieste
La sieste est aussi une opportunité pour mieux apprendre.
Il est important de veiller à s’adapter à la diversité des besoins des enfants. Une communication et coéducation est souvent nécessaire entre les parents et les enseignants.
Pour une sieste optimale, la positionner en tout début d’après-midi. Veiller à ne réveiller l’enfant avant la fin d’un cycle (1h15-1h30). Le silence est nécessaire, l’obscurité totale non.
Les écrans
Des effets positifs
• accès à de nouvelles idées, informations, à la culture
• participation à des communautés
• contact avec la famille éloignée
• divertissement
• augmentation de la cognition : performances attentionnelles, perception visuelle
Des effets négatifs
• manque d’activité physique
• mauvaise hygiène alimentaire
• manque de contacts sociaux
• problèmes d’addiction
• multi-sketing mauvais pour la concentration
• contenus non adaptés
• sommeil affecté
Conséquences sur les appentissages
• retard de langage
• problème de concentration et de mémorisation
• problème de comportement